Chaque être est unique, tout le monde le sait, mais on ne sait pas pour autant ce que nous mêmes précisément avons de singulier. C'est comme si c'était quelque chose de secret, qu'il fallait faire 10 ans de développement personnel ou de divan pour entrevoir nos talents, notre grandeur. D'ailleurs ce n'est pas bien vu de penser que nous avons de la Grandeur. Nous avons été créées à l'image de Dieu nous dit-on (pour celles qui ont reçu une éducation religieuse), mais il faudrait mettre notre part divine en veilleuse, ne pas faire de vague, ne pas trop briller, au cas où l'on ferait de l'ombre ... à qui ? 

Et bien à ceux que ça dérange que nous soyons libres et trop créatives. Moins maîtrisables. 

Comment donc découvrir nos qualités, dans quel coffre fort ? La blague c'est que la réponse est visible par tous. Mais le signal est tellement faible qu'il passe inaperçu. C'est en observant votre corps que vous allez prendre conscience de votre rayonnement. 

J'ai été formée à l'approche S'Habiller Vrai® créée par Youmna Tarazi. J'en ai été personnellement transfigurée. Cette expérience de transformation intérieure permet d'apprivoiser qui on est, d'abord timidement, puis avec jubilation. Basée sur l'observation du corps, qui ne ment pas, cette approche permet de déterminer notre rayonnement. Ce que l'on appelle la carnation (couleur de la peau, des cheveux, des lèvres, des yeux), est unique à chacune. Elle correspond à une gamme de couleurs précise. Et dans cette gamme, certaines couleurs nous vont plus que d'autres car elle existent déjà sur notre corps. L'intérêt de déterminer notre rayonnement ne se trouve pas dans une simple combine pour mieux s'habiller et "avoir l'air" belle, bien. Non, le nectar de tout ça est dans la symbolique de notre rayonnement. C'est là que se logent nos qualités propres. Et il n'y a pas d'erreur possible puisque le corps ne ment pas. Ces couleurs ne sont pas celles qui "pètent" sur nous, qui contrastent, mais qui font oublier le vêtement pour laisser apparEtre la femme, sa douceur, sa force, sa grâce. Nous ne sommes plus des portemanteaux exhibant une jolie tenue, mais un Etre dans toute sa présence et son essence. 

Ensuite nous observons notre mouvement. Certaines se déplacent rapidement, avec légèreté ou de façon brusque, d'autres ont un rythme plus lent, voluptueux, ou statique. En observant la façon dont le tissu accompagne le mouvement propre à la personne, on détermine son mouvement émotionnel. Ceci permet de mieux assumer comment l'on fonctionne et ne plus chercher à être celle que l'on n'est pas. 

Pour finir, nous observons les lignes du corps, son architecture. Chaque personne a une structure prédominante dans son corps : il y a les femmes toutes en longueur comme si tout leur être amplifiait leur colonne vertébrale, donnant une direction claire, ayant la capacité de conduire les autres vers un but précis. C'est la structure Ligne. Certaines attirent l'oeil sur des rondeurs, des pleins, de la chair. Ce qui n'a rien à voir avec un surpoids. Le regard est attiré par ces courbes, et passe de l'une à l'autre en spirale. C'est la structure Cercle. Enfin d'autres femmes aimantent le regard vers leurs articulations, poignets, épaules, chevilles, genoux, ce qui donne envie de tirer des lignes, de faire des liens, ce qui est d'ailleurs la grande qualité de ces femmes. C'est la structure Losange. La ligne emmène, la cercle accueille, la losange met en lien. Etre habillée en respectant cette structure du corps permet de percevoir la juste place que l'on occupe dans le monde, comment nous allons pouvoir aider les autres par notre spécificité. 

Grâce à l'observation du corps nous pouvons donc déterminer un profil de vêtement selon les couleurs, matières et coupes. Plus l'on porte son profil, plus on s'imprègne de qui l'on est. Plus on envoie au monde par le langage non verbal quelles sont nos qualités, notre spécificité. La conséquence de ceci est que les personnes qui ont besoin de nos forces nous reconnaissent, les autres passent leur chemin. Fini le stress d'attirer les mauvaises personnes, de ne pas savoir ce que l'on peut apporter aux autres, de ne pas trouver sa juste place. 

Un profil de vêtement se trouve en une journée. Le temps d'appropriation est un processus plus lent, car le corps met plus de temps à intégrer que le mental. C'est pourquoi je propose une journée en présentiel pour déterminer le profil, et un suivi à distance pour le temps d'intégration.